Le Félix Tshisekedi possède des arguments solides pour convaincre la communauté internationale sur un éventuel retard des élections. L’actuel régime n’a vraiment pas de concurrents valables. Aujourd’hui, la classe politique est acquise malicieusement au pouvoir de Tshisekedi.
Le fils de l’opposant historique a réussi à travers son Union sacrée de mettre à mal ses adversaires. En outre, il bénéficie de l’influence de son père bien que décédé et de son parti, l’Union pour la démocratie et le progrès social.
Et diplomatiquement parlant, la communauté internationale tient à la tenue de bonnes élections en 2023. Et ce que beaucoup ignorent ce que, les bonnes élections c’est aussi le recensement, c’est aussi l’identification des congolais. Enfin, c’est le reformes électorales qui aujourd’hui déjà divisent opposition et église catholique. C’est aussi ça les bonnes élections. Alors la classe politique s’agite et perd de pédales, Félix Tshisekedi observe et gagne en temps.
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Il y a aussi la question du financement de ces élections. Déjà la banque mondiale hésite pour financer la gratuité de l’ensemencement en raison de la corruption notamment. Mais est-ce que la même communauté internationale serait d’avis de financer un cycle électoral qui porte les germes du conflit et qui plongerait le pays dans l’inconnu ? C’était une question.
Autre argument, nul n’ignore que la situation sécuritaire du pays n’est pas stable. L’insécurité peut aussi s’avère comme un argument fatal par le régime de Tshisekedi.
Il y a aussi la crise sanitaire liée à la covid-19 mais aussi l’épidémie d’Ebola. Ces raisons peuvent servir d’arguments convaincants pour l’actuel régime.
Toutefois, élection ou pas, recensement ou modification de la constitution, reformes électorale ou non, il est fort impossible que Félix Tshisekedi s’arrête qu’à un seul mandat. Le fils d’Étienne Tshisekedi peut encore rester longtemps à la tête du pays.
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