Au cas où ses personnels n’arriveront pas à accéder dans certaines zones à l’Est de la RDC pour cause de l’insécurité, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), se mettra à la disposition des acteurs politiques congolais afin qu’ils proposent des solutions concrètes ou des pistes de sortie quant à ce sujet.
C’est ce que répondait Denis Kadima, président de la Centrale électorale à une question posée dans la salle lors d’une conférence de presse organisée par cet organe à l’appui à la démocratie à son siège mardi 28 février 2023, poursuivant que, “si cela arriverait, ce serait peut être dialogue intercongolais, etc…”.
Répondant à une autre préoccupation sur l’allocution du Président de la République à Genève lors de la 52ème session du conseil des droits de l’homme de l’ONU, qui disait que « la persistance de la guerre à l’Est risque d’hypothéquer le processus électoral en cours », Denis Kadima dans sa réponse n’est pas allé par mille chemins, prouvant à travers des exemples que c’est “logique” que cette insécurité puisse perturber le processus électoral.
Il sied de noter que, lors de cette conférence de presse, la CENI a publié le total général des personnes enrôlées jusque-là sans compter les congolais de l’étranger. Sur le nombre d’électeurs attendus qui se chiffrent à 49.382 552, 25. 331 717 enrôlés, soit 51,2%, hommes ( 13. 114 171) et femmes ( 12. 217 546).