La Cour pénale internationale (CPI) a rejeté ce mercredi 22 mars, les « menaces » et les mesures annoncées contre son procureur et les juges impliqués dans la délivrance d’un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour crime de guerre lors de l’invasion russe.
La Présidence de l’Assemblée des Etats parties de la Cour, qui constitue son organe législatif, « déplore ces tentatives d’entrave des efforts internationaux visant à garantir la responsabilité des actes interdits par le droit international général », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Signalons par ailleurs que, la russie a menacé de bombarder la CPI après le mandat d’arrêt émis contre son président Vladimir Poutine. « On peut très bien imaginer une frappe de haute précision avec un missile hypersonique russe Oniks depuis un navire russe en mer du Nord contre le bâtiment du tribunal à la Haye », avait écrit sur télégramme Dmitri Medvedev, ancien président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité nationale.