Marche de l’opposition du 20 Mai : L’ACAJ fustige le comportement de l’hôtel de ville et déplore un recul dans le respect des droits de l’homme

Marche de l’opposition du 20 Mai : L’ACAJ fustige le comportement de l’hôtel de ville et déplore un recul dans le respect des droits de l’homme

L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), a, lors d’un point de presse organisé le samedi 27 mai à son siège, condamné le comportement de l’hôtel de ville à autoriser trois (3) manifestations le 20 mai dernier à Kinshasa « sans prendre précaution d’affrontements prévisibles ».

Cette ONG que dirige maître Georges Kapiamba, a noté également un recul notable du respect et protection des droits de l’homme au cours de ces marches et s’est montrée par ricochet inquiétante vis-à-vis du projet de société du Président de la République Félix Tshisekedi, qui a pour socle l’instauration d’un état de droit démocratique en RDC.

Cette branche de la société civile condamne également le non-respect des itinéraires prescrits par l’autorité politico-admnistrative et les écarts de comportements répréhensible de certains leaders et manifestants de l’opposition et estime que les éléments de la police ont réagi de manière disproportionnée. D’autre part, elle félicite la police pour avoir rapidement mis à la disposition de la justice les éléments auteurs de ces violences, surtout sur ce mineur.

Par ailleurs, l’ACAJ a fait savoir aux professionnels des médias les doléances lui formulées par quelques opposants faisant état des actes d’obstruction systématique de la part de l’État dans l’exercice de leurs activités politiques, démontrant également l’interdiction faite à Moïse Katumbi de se rendre dans la province du Kongo-Central et le refus à Matata Ponyo pour l’organisation d’une séance académique de mobilisation à l’intention de ses militants dans la ville de kenge dans la province du Kwango.

À savoir que le samedi 20 mai dernier, l’hôtel de ville avait autorisé trois (3) manifestations le même jour, du côté de l’opposition, du parti au pouvoir UDPS et de l’ACP membre de l’Union sacrée. Ces événements politiques, en dehors du meeting de l’ACP, ont conduit à des violences infernales, des blessures graves, des répressions sanglantes et des arrêts brutaux de certains députés de l’opposition. Des bavures policières qui ont été condamnées par l’opinion tant nationale qu’internationale.

 

Béni Bavila

ACTUALITE JUSTICE