Le meurtre d’Attanasio ressuscite la thèse d’un Congo menaçant la stabilité régionale ( Tribune)

Le meurtre d’Attanasio ressuscite la thèse d’un Congo menaçant la stabilité régionale ( Tribune)

L’assassinat de l’ambassadeur d’Italie en RDC est un acte à craindre. Il vient renforcer la position des ennemis du Congo. C’est un meurtre qui ressuscite la thèse de la balkanisation du pays de Lumumba. Une preuve irréfutable pour certains impérialistes de diviser la RDC pour mieux régner.

Déjà il y a longtemps certaines Grandes Puissances sous l’emprise des firmes multinationales ancrées dans l’exploitation illégales des ressources minérales tentaient de convaincre la Communauté Internationale sur le contrôle du Congo. Le souhait était celui de convaincre les autres partenaires sur l’inexistence d’une autorité de l’État en RDC. Ils ont développé des théories selon lesquelles, la RDC est un État failli, et représentant une grande menace pour la stabilité du monde en général et de l’Afrique ( la sous-région de Grand Lacs) en particulier.

Le 4 juin 2019, venu présenter la situation en Afrique centrale, le Représentant spécial du Secrétaire général pour la sous-région, M. François Louceny Fall, a fait état au Conseil de sécurité de crises à la fois politiques et sécuritaires diverses et parfois transnationales, notamment des affrontements meurtriers entre pasteurs et agriculteurs.

« La situation politique en Afrique centrale est restée instable et très tendue du fait des récentes élections, des problèmes liés à la sécurité et des difficultés rencontrées dans le domaine des droits de l’homme », indique le rapport du Secrétaire général, présenté par M. Fall, qui est aussi le chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (BRENUAC).

De ces dires, ils se font persuadé que la source de tout le mal serait le Congo. Ce qui n’est pas vraiment le cas. Donc, pour eux, le Congo est la source de l’instabilité régionale et mondiale. Ces États cherchent sans succès à prouver que la RDC comme État n’existe que sur papier mais en réalité, c’est juste un espace sans maître et doit être divisé pour mieux être géré.

Il se pourrait qu’ils profitent de cette situation pour convaincre tout le monde sur l’importance d’intervenir et de faire régner la terreur dans le pays, ainsi le pillage des ressources naturelles ne serait plus un problème.
Aussi longtemps que cette situation d’insécurité persisterait, les ennemis du Congo ne cesseraient pas de revendiquer sa balkanisation.

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