« Je célèbre ce jour, l’homme de ma vie… Vital, ton anniversaire est pour moi l’un de ces moments où malgré les vissicitudes de la vie et les difficultés qu’elle nous impose, je prends le temps de méditer et de rendre grâce à Notre Créateur, pour cet être unique que tu es », a écrit sur son compte Twitter l’épouse de Vital Kamerhe, Hamida Shatur.
Ce n’était au départ qu’un twitte, un vœu pour l’homme de sa vie. Mais beaucoup l’on transformer à un mot d’ordre.
Ce simple twitte, un simple vœu à suffit à Amida Shatur, l’épouse de l’ex directeur de cabinet du chef de l’État, Félix Tshisekedi d’alimenter le débat sur la détention de son mari.
Condamné à 20 ans de travaux forcés lors du procès dit de 100 jours, Vital Kamerhe a fêté ses 62 ans d’âge jeudi 04 mars 2021 derrière les barreaux de la prison centrale de Makala.
Loin des yeux mais près du cœur, la célèbre Hamida Shatur a préférée partager ce moment avec ses followers. Elle a souhaité de s’exprimer sur Twitter. C’est à travers un twitte très bouleversant et rempli de chagrin, qu’elle s’est adressée à son mari. Un twitte conduisant à de scènes de colères dans certains coins du pays notamment dans le fief électoral de Vital Kamerhe. Le twitte a été partagé de centaine des fois. Au Sud comme au Nord-Kivu, les pro-Kamerhe n’ont pas hésité de vite réagir.
Au Sud-Kivu et plus précisément dans la ville de Bukavu, les activités socio-économiques ont partiellement été paralysées mais également à Walungu. Les militants de l’UNC, parti de Vital Kamerhe ont placé des barricades sur plusieurs axes routiers pour exiger l’acquittement de leur leader.
Pire, ils ont même menacés dans un futur très proche de mener des actions de grandes envergures dont la désobéissance fiscale pour obtenir gain de cause. Et à Goma au Nord-Kivu, plusieurs jeunes dont des sympathisants du parti politique Union pour la Nation Congolaise, UNC étaient descendus dans la rue dans la matinée de jeudi 04 mars 2021 pour réclamer la libération de Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet du chef de l’État.
Même scène à Bukavu et Walungu bastion de l’UNC. Dans plusieurs coins de la ville, ces jeunes en colère ont placé des barricades.
Et dans cette confusion. Une visite d’une importance capitale s’annonce. C’est un prête catholique qui rend visite au président de l’UNC depuis le Centre Nganda où il est soigné depuis un bon moment. Il s’agit du Monseigneur Sébastien Joseph Muyengo.
Mais comment un simple twitte a suscité et généré autant de réactions ? Sans doute, seul l’avenir nous en dira plus. L’affaire Kamerhe commence déjà a dépassé l’entendement humain.
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