En RDC, on ne compte plus des morts après les marches de l’opposition

En RDC, on ne compte plus des morts après les marches de l’opposition

En République démocratique du Congo, les manifestations publiques de l’opposition ne font plus de morts comme avant. La même police qui hier faisait de victimes, aujourd’hui elle distingue par un professionnalisme incontesté reconnu même au sein de l’opposition. On ne compte plus des morts après les marches de l’opposition au Congo. (Un article de latribuneplus.net). En cas d’une autorisation, la marche ou meeting sera encadré par la police. Le cas le plus récemment, c’est la marche du bloc patriotique des forces sociales et politiques.

Cette plateforme de l’opposition composée des fidèles catholiques, protestants, les mouvements citoyens ainsi que plusieurs regroupements politiques ont marché, samedi 14 novembre 2021. C’était pour dire non à la politisation de la Commission Électorale nationale Indépendante. La marche a été encadrée par la police du Général Sylvano Kasongo. Bilan de la marche, zéro mort et zéro arrestation. Les manifestants ont avancés jusqu’au pont Cabu avant d’être dispersés par la police. Mais malgré cela, les choses se dérouler normalement. Ironie du sort, parmi les manifestants, le FCC de Joseph Kabila, ancien président de la RDC. ( Un article de latribuneplus.net). Pourtant, sous le régime Kabila, les marches n’étaient pas aussi amusants.

Fin 2017 soit le 31 décembre, Huit personnes ont trouvé la mort dimanche en République démocratique du Congo, et une centaine ont été arrêtées, en marge des manifestations de catholiques contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila.

En janvier 2018, La police congolaise a tiré à balles réelles contre les manifestants catholiques, redescendus dans la rue pour faire pression sur le président Kabila.

La dispersion de dimanche des marches des catholiques contre le maintien du président Joseph Kabila au pouvoir en République démocratique du Congo (RDC) a fait six morts selon l’ONU, alors que les autorités n’ont reconnu le décès que de deux personnes.

Dans tout le pays, au moins quarante-neuf personnes ont été blessées et plus d’une centaine arrêtée lors de ces «marches pacifiques» organisées à l’appel d’un collectif catholique après les messes du dimanche, selon un bilan provisoire de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco).

Toujours en 2018, cette fois au mois de février, ( Un article de latribuneolus.net) la répression de nouvelles marches de catholiques dimanche contre le maintien au pouvoir de Joseph Kabila a fait au moins un tué et plusieurs blessés en République démocratique du Congo, selon l’épiscopat, alors que la police estime avoir tenu son objectif de « zéro mort ».

Les faits cités ci-haut, ne sont que de cas parmi tant d’autres. Mais depuis l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi en janvier 2019, les choses ont pris d’autre tournure. On parle aujourd’hui de la liberté d’expression et de réunion dans un État longtemps caractérisé par des empreintes dictatoriale.

LA TRIBUNE PLUS

 

ACTUALITE POLITIQUE TRIBUNE