Juste après la déclaration du président français Emmanuel Macron sur « l’incapacité de la RDC à restaurer sa souveraineté sécuritaire, militaire et administrative dans la crise qui la ronge dans sa partie Est », l’Association congolaise pour l’accès à la justice de maître Georges Kapiamba estime que la RDC ne peut plus attendre un soutien actif des partenaires sans en amont nettoyer sa propre maison en donnant des gages pour lutter contre « la corruption et l’impunité ».
Cette ONG note que, le trafic d’influence et pressions de toutes sortes, bloquent également une bonne administration de la justice, qui d’après elle, aurait permis de lutter efficacement contre les anti valeurs et donner au pays ainsi qu’à ses institutions la capacité de défendre solidement l’intégrité territoriale, protéger les personnes et leurs biens, partager équitablement les revenus de l’exploitation de nos ressources naturelles, ainsi que de faire face en temps réel à toute sorte de menace extérieure.
Cette organisation non gouvernementale de la société civile pense que « si la RDC sollicite aujourd’hui, presqu’à genou, l’intervention de la communauté internationale, mieux des pays étrangers puissants comme la France c’est à cause de la situation difficile qu’elle connaît, et qui est la conséquence de la mauvaise gouvernance durant plusieurs années ».
Étalant toutes ces raisons, l’ACAJ suggère modestement que son interpellation à l’endroit de la classe dirigeante vaut son pesant d’or, sinon le pays risque de rester dans cette situation de dépendance extérieure, sur tous les plans, pour plusieurs années encore.